3e article : Contempler le parfum : vers un espace-atmosphèreÀ travers l’ensemble des articles précédents, nous avons posé les jalons théoriques inhérents à la question de l’esthétisation du parfum. Nous avons ensuite entrepris d’étudier les différents exemples tentant de mettre en espace la fragrance. Dans ce troisième article, il convient d’exposer une nouvelle voie possible pour aborder la monstration du parfum à travers sa valeur véritablement esthétique. Nous déterminerons ainsi les principes et les propositions semblant les plus à même de rendre réelle cette expérience esthétique du parfum par le biais du design d’exposition. 

1 / Tendre vers une contemplation olfactive
a- Un contexte particulier entre art et marque

“Le parfum est un art à la fois décoratif et contemplatif. Il y a intrinsèquement dans le parfum, plus que dans tout autre thème, une porosité entre enjeux esthétique et enjeux commerciaux.”29

Comme nous le rappelle ici l’auteure Delphine De Swardt, le parfum est profondément dans un entre-deux, dans un “art (em)mêlé”, comme le dit si bien l’auteure. Au fil des articles précédents, nous avons pu en effet effleurer ce caractère si particulier du parfum, se situant à la fois en frontière du monde sensible et du monde spirituel, tout en contenant en lui-même un accord entre l’art et la marque.

Avant toute chose, il faut ici rappeler que nous plaçons ce projet dans le secteur de la Haute Parfumerie. Sans être dans le parfum de masse ni pour autant dans celui de niche, la Haute Parfumerie a cela de particulier qu’elle touche à cet entre-deux que nous recherchons, en atteignant un degré de raffinement touchant presque à l’esthétique par le raffinement de sa composition. Ce dernier point est important, car, bien que dans ses accords ce type de parfum tende à atteindre une forme de beauté olfactive, sa monstration demeure dans une forme purement sensuelle et visuelle. Cette dissociation apparente entre la création d’un parfum et sa mise en espace amène ici à penser un partenariat essentiel, qui serait la présence du parfumeur lui-même dans la conception de ce projet. En accordant la pensée du design à celle du parfumeur, nous pourrions ainsi aborder plus finement sa monstration en joignant l’imaginaire olfactif que possède son créateur.

Le champ d’action pouvant alors résonner avec cet entre-deux et contribuer à cette élévation de la fragrance, semble s’incarner dans celui du luxe qui paraît, mieux qu’aucun autre secteur, magnifier cette porosité entre œuvre d’art et produit. En effet, nous touchons avec le luxe la limite de la sphère commerciale, touchant presque celle de l’art, tant ces marques cherchent à atteindre l’œuvre dans leurs produits et créent, on pourrait presque le dire, un véritable art de vivre.

Pour autant, un ancrage exclusif dans une Maison de luxe pour aborder la monstration du parfum risquerait de ne pas être suffisant pour dépasser le rapport strictement accessoire du parfum. En effet, bien que le luxe tende à créer de véritables objets d’exception, nous restons quoi qu’il en soit dans une boutique et cette dernière répond par essence à une logique commerciale. Ainsi, si nous souhaitons parvenir à maintenir cette friction si particulière entre art et produit, un partenariat entre une marque et une institution culturelle permettrait peut-être d’incarner de façon tangible cet entre-deux qui fait la richesse du parfum. Nous pouvons évoquer, par exemple, le Palais des Beaux Arts de Paris, ou encore des institutions semi-privées comme le Musée des Arts Décoratifs ou le Palais de Tokyo, ayant la possibilité de recevoir des partenariats avec des marques.

Ce dernier point nous amène à une typologie de lieu où les frontières entre musée et showroom s'effaceraient, de sorte que nous plongerions dans l’univers d’une marque, autrement dit dans l’art de vivre un parfum selon celle-ci. Dans ce sens, la Maison Hermès, entre autres, pourrait être un contexte résonnant avec ce projet, tant l’on perçoit chez cette Maison l’importance de présenter ses produits comme de véritables objets à part entière et la richesse de ses partenariats artistiques.

En nous plaçant dans cet équilibre, nous pourrions alors déployer pleinement la potentielle beauté contenue dans une fragrance, en laissant un certain flottement entre marque et institution et donc une liberté d’interprétation et de réception du parfum.

b - Vers une forme d’ascèse olfactive ?

La recherche d’immatérialité qu’amène le sujet du parfum peut aussi faire écho de nos jours à la dématérialisation croissante engendrée par les nouvelles technologies. En effet, on ne peut faire abstraction de cette voie, qui pourrait également être considérée pour aborder le parfum. La réalité augmentée a, il est vrai, une capacité à créer un espace hybride où tout semble possible et où l’immatérialité de la fragrance pourrait être ressentie plus fortement que dans l’espace physique. Néanmoins, le risque de la VR reste de passer, encore une fois, par un intermédiaire pour parler du parfum. Ne serait-ce pas effectivement seulement un moyen d’éviter d’aborder de front notre rapport à la fragrance, en conservant un biais visuel ? De plus, le parfum, même s’il ne peut être touché physiquement, possède néanmoins une forme de matérialité accessible uniquement par l’odorat, qui serait alors perdue dans la VR. Nous ne retiendrons pas alors cette piste numérique, pour au contraire nous efforcer de rendre tangible et réelle cette expérience contemplative du parfum. Nous essayerons de démontrer que la dimension sensible et corporelle est davantage pertinente à exploiter pour mettre en espace la fragrance. 

Schéma représentant l’évitement de la dimension purement olfactive pour se concentrer 
sur l’aspect visuel du parfum uniquement. © Lise Mathieu-Manuel


Nous avons vu, dans le cas de l’exposition Sentience ou encore du Grand Numéro de Chanel par exemple, que nombreuses sont les expositions de parfum prônant un rapport synesthésique avec la fragrance et recourant ainsi à divers biais sensoriels pour la faire ressentir. En effet, comment montrer l’invisible ? La polysensorialité est effectivement un échappatoire à cette difficulté de taille pour tout concepteur d’exposition. Pourtant, nous l’avons constaté, la synesthésie nous plonge dans un panel de sensations, qui ne sont pas toutes olfactives, et qui nous amènent souvent plus loin du parfum qu’il n’y paraît. 

On peut ainsi s’interroger sur le choix au contraire d’une monosensorialité olfactive, où aucune fuite ne serait possible et où l’on se plongerait entièrement dans la fragrance sentie. Cette direction monosensorielle pour mettre en espace le parfum constitue un défi dans notre société visuelle et auditive et nous amènerait à croire en une véritable capacité de voyage par la fragrance seule. Mais peut-on vraiment nous couper de nos sens pour en investir un seul ? Cela semble assez illusoire et occulterait d’une certaine manière notre capacité d’appréhension physique de l’espace, pouvant justement créer un accueil particulier du parfum en nous. 

Du point de vue du design d’exposition, ce principe résonne alors avec la qualité spatiale qu’il faudrait déployer pour mettre en œuvre cette réceptivité au parfum. Ainsi, nous pouvons nous intéresser au concept de la mise au noir dans une exposition. La scientifique Mathilde Thouron nous présente justement cette pratique particulière à travers l’influence de “l’obscurité comme pouvant être exploitée pour faire naître des imaginaires autour d’un savoir, et pour produire des effets de mise en valeur optique”30. Comme on le voit ici, la mise au noir est traditionnellement utilisée pour sa capacité à révéler visuellement certains points précis d’une exposition, grâce à des jeux de clairs obscurs. L’impact du noir sur notre appréhension spatiale est en effet déterminant. Ce principe, poussé à l’extrême, pourrait aussi amener paradoxalement une atténuation visuelle en nous plongeant dans un noir total désorientant nos sens. Sans aller jusqu’à cette extrême, nous pouvons considérer la mise au noir comme moyen, non pas de révéler des objets, mais de mettre l’accent par des jeux d’ombres et de lumières sur les zones olfactives d’un espace. 

Cette canalisation du parfum par l’espace et la lumière, amène à envisager la volatilité de la fragrance. Dans ce sens, nous pouvons nous référer à l’architecte Peter Zumthor et à son travail spécifique sur le lien entre le dedans et le dehors d’un espace, qui fait écho à la nature infinie et sans limites du parfum, et donc sans repère spatial. Selon Peter Zumthor, toute la question de l’architecture serait de trouver la “bonne tonalité”31 d’un espace qui nous ferait entrer dans une atmosphère particulière. L’architecte introduit ici une notion intéressante à prendre en compte dans la mise en œuvre d’une contemplation du parfum, qui est l’importance à la fois de la présence de l’espace et de notre propre présence à l’intérieur de lui.

Le parfum et sa matérialisation à travers l’utilisation de la lumière ou de vapeurs odorantes, entre autres, pourraient être justement des moyens concrets d'atteindre cette juste tonalité, en nous faisant prendre conscience de l’air nous entourant et de notre capacité à le moduler par notre présence. Nous touchons alors à la question de l’ambiance d’un lieu qui, d’un point de vue olfactif, est central dans sa mise en espace.  


Croquis évoquant le concept de “tonalité” de Peter Zumthor et cette “vibration” particulière que cela créer dans un lieu. © Lise Mathieu-Manuel





2 / L’espace-atmosphère, pour une réceptivité olfactive  
a- Le concept  d’ambiance


“Ce qui crée en réalité une atmosphère architectonique, c’est cette densité et cette atmosphère uniques, ce sentiment de présence, de bien-être, de cohérence, de beauté, qui m’envoûtent et me font vivre et expérimenter ce que je n’aurais pas vécu autrement.”32 Cette notion de densité, presque de “texture” d'une atmosphère qu’évoque ici Peter Zumthor, nous amène à nous interroger sur la définition du terme “ambiance” et sur comment celle-ci pourrait être un moyen d’entrer, de façon singulière, dans la sphère olfactive par l’espace. 

Dans une approche philosophique, nous pouvons citer le propos de Bruce Bégout sur le concept d’ambiance, défini selon lui comme “une connaissance spontanée et irréfléchie qui, lors d’une veillée funèbre par exemple, permet à une personne arrivant à l’improviste de saisir l’ambiance de deuil et de recueillement qui règne, et d’ajuster ses expressions et son comportement à ce climat affectif.”33 Cette notion affective est particulièrement intéressante dans cette recherche puisqu’elle rappelle cette faculté, propre au parfum, de créer une extension de notre physique et d’être à la fois en-dehors et en-dedans de nous. Bruce Bégout parle dans ce sens de “tonalités affectives” qui seraient présentes dans une ambiance, qu’il exprime de façon poétique par ces mots : “nous sommes traversés par le ravissement du printemps ou perdus dans l’angoisse des ténèbres, ivres d’amour ou oppressés, mais toujours “pris” dans et par l’être corporel qui nous fait face dans l’espace ou le temps”34


Croquis présentant le concept de “tonalité affective” comme la  traversée de l’ambiance d’un lieu à travers nous et de notre impact dans celle-ci. 
© Lise Mathieu-Manuel



Nous serions donc toujours tenus dans un “je ne sais quoi” comme le dit le théoricien, qui nous lierait d'une certaine manière à l’espace dans lequel nous nous trouvons. L’ambiance nous fait alors voir notre porosité avec notre environnement et la vibration particulière qu’il peut créer en nous, ce qu’exemplifient particulièrement bien les odeurs et les parfums.

Nous réalisons donc, à la suite de cela, qu’aucun espace ne peut être véritablement vide et qu’il est toujours, de façon immatérielle, chargé d’une atmosphère qui serait “à l’intersection entre les qualités de l’espace physique et l’expérience de l’individu”35, comme le souligne le philosophe Gernot Bôhme. Ce qu’il est intéressant de noter dans la pensée de Gernot Böhme est effectivement sa manière de considérer l’importance du parfum dans une l’ambiance qui est, selon lui, “le plus essentiel, puisque les odeurs sont, comme presque aucun autre phénomène sensible, atmosphériques.”36 C’est là en effet que réside tout l’intérêt de voir l’espace par son ambiance et son atmosphère, puisque dans celles-ci le sens visuel est bien sûr toujours présent, mais il sert davantage la dimension olfactive, l’accompagnant dans son ressenti esthétique.

Cette vision atmosphérique de l’espace pourrait alors nous amener à imaginer un espace qui mettrait en scène une forme de gradation parfumée, jouant sur une puissance progressive d’émanation olfactive grâce aux propriétés de matériaux comme les billes de parfums solides odorantes seulement à quelques centimètres, la vapeur humide, ou la fumée sèche. Cette progression, serait signifiée visuellement par des seuils d’intensités lumineuses différentes, représentant la présence croissante de la fragrance exposée. La vue accompagnerait alors l’entrée progressive du visiteur au cœur de la fragrance et vers la contemplation de celle-ci. 

b - Traverser les textures d’une atmosphère

Tenter de moduler l’espace grâce à son atmosphère olfactive reste néanmoins assez paradoxal lorsque l’on réalise la totale opposition entre l’architecture et le parfum. En effet, il y a dans la première une stabilité solide, matérielle, et une vocation à être pérenne, tandis qu’au contraire, le deuxième est fluctuant, changeant et voué à disparaître inéluctablement. “Pourtant, les effluves ont le pouvoir de définir des zones et de tracer des voies invisibles, des espaces plus ou moins fluctuants et éphémères au sein de l’espace immuable.”37 L’historienne Clara Muller fait émerger ici l’idée d’un espace où le sujet ne serait pas nécessairement un objet solide et formel, mais où, au contraire, le sujet serait l’air flottant autour d’un objet.

Dessin évoquant l’inversion de perception pour mettre en valeur non pas l’objet exposé mais l’air autour de lui et donc l’ambiance olfactive d’un espace. © Lise Mathieu-Manuel



Cette inversion de lecture de l'espace amplifie la piste de seuils ou strates olfactives que nous venons d'évoquer. En introduisant le principe de zones olfactives croissantes, nous réalisons également l’importance cruciale dans ce projet du lien entre espace architectural, espace vide et parfums. Pour tenter de définir un principe pratique mettant en œuvre cet accord, nous pourrions nous pencher sur “les textures” composant une atmosphère. En effet, des sensations d’humidité, de stagnation ou encore de clarté, par exemple, pourraient également marquer ces seuils olfactifs en étant à la fois présents spatialement, impalpables et parfumés. 

Dans ce contexte où espace architectural et espace atmosphère se confondent, nous pourrions faire l’hypothèse que le parfum serait ainsi perçu à travers sa valeur véritablement esthétique, en étant à la fois ce qui constitue l’espace et ce qui est exposé au premier plan. Cette piste ne pourra en effet n’être confirmée qu’à travers la pratique du projet véritablement et reste pour le moment un idéal spatial à confronter avec la réalité. 

Schéma évoquant l’idée de traverser des “textures” d’atmosphères olfactives, chacunes différentes et montrant la richesse du médium olfactif. © Lise Mathieu-Manuel




c - Parfum paysage

Finalement, il apparaît au fil de ces pages qu’une précision importante est à apporter concernant la définition du type de parfum ici exposé. En effet, nous l’avons dit, nous parlons toujours dans cette recherche de Haute Parfumerie ; cependant, nous parlons également d’espace et de design. La forme de fragrance pouvant aboutir à une fusion de ces deux domaines semble alors s’incarner dans celle du parfum d’ambiance ou d’espace. Grâce à cette orientation, nous avons à la fois un pied dans l’espace et un pied dans le monde de la parfumerie. En effet, il y a dans la gamme des parfums d’ambiance de la Haute Parfumerie un changement d’échelle par le fait que les supports de ces parfums ne sont plus les corps, mais les espaces. De plus, le sujet des parfums d’intérieur étant moins investi par la communication des marques elles-mêmes, ouvre un champ d’interprétation et de monstration à imaginer. 

En n’étant plus uniquement destiné à la peau, mais à l’air ambiant, le parfum d’ambiance pourrait ainsi créer une forme de détachement entre nous et la fragrance, une certaine distance critique, nous permettant de ressentir pleinement la dimension olfactive en allant vers sa forme esthétique. Il s’agira ainsi, dans cette programmation, d’exposer un unique parfum d’ambiance de Haute Parfumerie, lequel serait considéré comme un véritable “objet” à exposer. Dans cette configuration, il apparaît judicieux de ne pas faire apparaître visuellement le diffuseur émanant ce parfum. Au contraire, celui-ci détournerait le visiteur de son vécu olfactif en replaçant l’objet diffusant comme sujet exposé. Comme nous l’avons souligné, la part visuelle ne sera pas exclue, mais accompagnera la mise en valeur du parfum et de son invisibilité. 

En effet, l’invisibilité propre au parfum est une autre donnée centrale dans ce projet. En rendant sensible l’atmosphère, la fragrance révèle aussi une certaine vibration ou “aura” émanant des choses matérielles. Cette idée d’aura est justement exprimée par l’auteur Ivan Illich, cité par

 l’historienne Clara Muller, “cette aura, quand elle est sentie par le nez, révèle les propriétés non dimensionnelles d’un espace donné ; de la même manière que les yeux perçoivent hauteur et profondeur, et que les pieds mesurent la distance, le nez perçoit la qualité d’un intérieur”38.



Croquis évoquant la vibration ou aura entourant tout objet et que le parfum permet de ressentir. © Lise Mathieu-Manuel


Ce terme de “qualité d’un intérieur” employé par Ivan Illich nous ramène encore une fois à cette notion d’ambiance qui constitue le cœur de ce projet. Cette qualité d’un intérieur est toutefois profondément ambivalente, car elle n’est à la fois ni purement subjective, ni purement objective. On ne peut pas vraiment comparer ou généraliser la manière dont nous la ressentons, et l’on ne peut pas non plus nier que nous adoptons tous un comportement similaire à son contact. La déambulation dans cet intérieur olfactif laissera donc volontairement un certain flou explicatif et ne comportera que quelques mots écrits ou sonores issus du vocabulaire tout particulier des parfumeurs, tels que “odeur verticale”, “colonne vertébrale”, “note verte”, laissant chaque visiteur y entrer selon sa sensibilité et son interprétation. 

Nous arrivons finalement à considérer le parfum d’ambiance comme un paysage à part entière, où le visiteur évoluerait à travers les reliefs d’une fragrance. Il s’agirait ainsi d’un “espace dynamique,” non pérenne, changeant et se chargeant des ambiances ajoutées par les visiteurs eux-mêmes. Le parfum ainsi exposé serait donc vécu comme un cheminement à travers des replis, des reliefs et des étendues que l’on découvrirait progressivement par la traversée de ces modules d’ambiances olfactives.

Reste maintenant à s'interroger sur l’incarnation de cette piste en se tournant à présent vers le comment et vers les moyens pouvant être investis dans la concrétisation de cette idée. Comment moduler l’architecture d’un espace et son atmosphère pour faire ressentir la dimension olfactive de façon contemplative ?









29 DE SWARDT Delphine, “Le parfum : un art (em)mêlé”, Nez la revue, publié le 25 mai 2022, sur le site : https://mag.bynez.com/art/le-parfum-un-art-emmele/.




















































































30 THOURON Mathilde, “Des usages de la mise au noir en scénographie – Étude de dispositifs d’exposition(s) scientifique (s)”, Culture & Musées, 2022, sur le site : https://journals.openedition.org/culturemusees/8523#quotation

31 LABBÉ Mickaël, “Entre image et histoire”, Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2019, pp. 113-144.

















































32 Ibid.
33 ELTCHANINOFF Michel, “Le concept d’ambiance, de Bruce Bégout”, Philosophie magazine, 2020, sur le site : https://www.philomag.com/articles/le-concept-dambiance-de-bruce-begout  
34 Ibid.
35 BÔHME Gernot, The Aesthetics of Atmospheres, éd. Routledge, 2016, pp. 1-4.
36 Ibid.


























































37 MULLER Clara, “Architectures olfactives”, revue Nez n°13, 2023, pp. 95-100.







































































































38 Ibid.
Deuxième Partie

Lise Mathieu-Manuel  
DSAA 2 Design d’exposition


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